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Reverend Glasseye › Happy end and begin

cd • 5 titres

  • 1Last standing man
  • 2Spook the Turk's nag
  • 3The world is not my home Sir
  • 43 ton chain (live)
  • 5Sins of Portsmouth

informations

Zippah Studios, USA, à l'exception du morceau 4 enregistré live au Paradise à Boston, USA.

line up

Adam Glasseye (chant, guitare, banjo, orgue, piano, cloches, piano jouet), Piet Masone (orgue, guitare, vocaux), Kevin Corzett (saxophone, choeurs), Wendy Emerson (xylophone, piano, cloches, vocaux), Dennis Maher (contrebasse), Jon Wobesky (trompette, cornet), Tim Maher (batterie, percussions, choeurs)

chronique

  • blues fanfare cabaret rock décadent

Mon amour pour Sixteen Horsepower m'a conduit à découvrir qu'il existait aux USA une frange d'artistes produisant une musique qu'on pourrait qualifier de 'gothique redneck', certains d'entre eux étant eux-mêmes de sacrés personnages. C'est le cas du Reverend Glasseye, sorte de faux prêcheur allumé à la tête d'un big band qu'on croirait sorti des bas-fonds de la Nouvelle-Orleans, à moins que ce ne soit d'un bar new-yorkais ou peut-être même recruté dans une fête de village au fin fond du Dakota, allez savoir...Maniant l'humour noir et l'imagerie mystique, notre homme conduit une musique mêlant des influences cabaret, fanfare, country, blues avec une touche de rock, le tout assemblé de manière décalée et passionnante. La rythmique s'affirme comme colonne vértébrale du tout, discrète mais solide, qu'elle soit valsée, rapide, roulante, mutine, complétée par un jeu d'orgue oscillant entre mysticisme et psychédélisme; pas mal de touches de cuivre également d'où cet aspect fanfare mentionnée précédemment. Mais n'allez pas croire que tout ça est unifié, chaque morceau présentant une atmosphère différente. Ainsi, 'Sins of Portsmouth' interprété au banjo uniquement, tout le contraire du chef-d'oeuvre de ce mini, '3 ton chain', ballade de pendus sur fond de roulements de batterie, de montées de cuivre, de notes folles d'orgue et de cliquetis de xylophone, à la fois poignante et décadente. 'Last standing man' débute avec une rythmique psychobilly avant des envolées de trompette très 'ensemble mexicain' et un virage plutôt valse et cabaret et des pointes plus appuyées. Niveau vocal, Adam Glasseye saute volontiers d'un ton grave à des accents plus passionnés pour glisser l'air de rien vers quelque chose de vaguement ironique; pas évident d'ailleurs de deviner si tout ça n'est qu'une facade ou si l'homme prend ce mysticisme au sérieux. En tous cas, c'est loin d'être inintéréssant et l'ensemble est maîtrisé, mené de main de maître. Qui sait ? Si Tom Waits et Nick Cave avaient eu un frère un peu fantasque, prêcheur dans l'Ouest, c'eût pu être ce fameux Reverend Glasseye...4,5/6

note       Publiée le mardi 4 septembre 2007

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    C'est à dire que je n'en possède pas d'autres...

    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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    un très bien groupe. Twilight ca serait chouette d'en continuer les chroniques !

    Note donnée au disque :       
    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    ça me fait penser que Bifibi avait raison, le Reverend a effectivement fait parti du Slim Cesna's Auto Club il y a quelques années. Munly en fait toujours partie, je l'ai vu de mes yeux vu ^^

    nicliot Envoyez un message privé ànicliot

    Je découvre "Our Lady Of The Broken Spine", c'est tout bonnement excellent. Merci pour la découverte !

    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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    J'adore ce groupe. Leur musique est détraquée, profonde, parfois illuminée, souvent décadente. On dirait du Calexico bourré flirtant avec le Nick Cave des années 80. L'orgue Hammond y rajoute la patte religieuse. Un truc que je rêverais de voir en live.

    Note donnée au disque :