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Fields Of The Nephilim › Elizium

cd • 8 titres

  • 1Dead but dreaming
  • 2For her light
  • 3At the gates of silent memory
  • 4Paradise regained
  • 5Submission
  • 6Sumerland (what dreams may come)
  • 7Wail of sumer
  • 8And there will your heart be also

informations

Park Gate Studios, Battle, Angleterre

line up

Carl McCoy (chant), Tony Pettitt (basse), Paul Wright (guitare), Don Wright (batterie), Peter Yates (guitare), Jon Earin (claviers)

chronique

Pour beaucoup, 'Elyzium' est LE chef-d'oeuvre des Fields of the Nephilim. Sans leur donner tort, je ne partage pas non plus totalement cet avis. Il est clair que cet album est un essai ambitieux, le genre de galette à écouter de manière concentrée...Reprenant les atmosphères mystiques de 'The Nephilim', nos cow-boys de l'au-delà poussent le thème plus loin encore en amplifiant le travail sur les ambiances; 'Elyzium' devient dès lors un véritable voyage initiatique au coeur des ombres. S'inspirant beaucoup des mythes de Sumer, des croyances chamaniques et de restes bibliques, il se présente comme un tout homogène à écouter d'une traite, un disque lent et complexe avec de longues introductions, des passages atmosphériques et des textes abondants, soigneusement travaillés. Le gothic rock des Fields of the Nephilim s'éloigne de plus en plus clairement des racines post punk et auraient plutôt tendance à s'inspirer de quelques échos progressifs (une version goth des Pink Floyds ? Ne me frappez pas), bien que ses climats sombres le situent clairement dans le genre gothique. Sombre ? C'est certain mais ses compositions ont également quelque chose d'aérien, les guitares semblent s'insinuer comme des langues de brume, le chant paraît nappé d'échos et la rythmique prend des allures de guide sur le chemin qui mène au Styx. Quelques touches de claviers discrètes renforcent davantage encore ce climat mystique, quasi religieux. Pourquoi donc ne le considère-je pas comme Le chef-d'oeuvre des Nefs alors qu'il en a clairement toutes les qualités ? C'est juste une question de goût, l'aspect un brin plus direct, moins ambient justement, de ses deux prédécesseurs me les fait préférer à celui-ci qui n'en demeure pas moins un excellent album (raaah, la mélancolie de 'And there will your heart be also', l'intro superbe 'Dead but dreaming', 'For her light'...) indispensable pour tout fan du groupe.

note       Publiée le lundi 30 juillet 2007

chronique

Mon cer Shell...Mon cher Selle...Mon ser Sell...Bon sang mais quelle idée de changer de pseudo après tant d’années ! Twilight, c’est quand même plus simple à taper ! Puisque c’est comme ça : mon cher Bertrand (voilà ton identité secrète est révélée na !), permets-moi de te féliciter pour cet incroyable palier de 5000 chroniques…5000 ! non seulement tu es le premier à atteindre ce nombre phénoménal (et le premier tout court sur le net ou le papier à mon humble avis) mais tu seras certainement le dernier à moins d’une recette miracle ou d’une drogue de science-fiction (allez, avoues !). Blague à part, ta passion n’a d’égale que ta magnifique capacité à la transmettre et les lecteurs de G.O.D. le savent très bien qui te le rendent avec reconnaissance. C’est pourquoi, au regard de tant de sagesse, de coups de sang et autres lettres d’amour je te pose la question fatidique : comment en ton âme et conscience as-tu seulement accordé 5 boules à Elizium ? La question me taraude (voire me hante) depuis toutes ces années, aussi me permettras-tu une tentative d’explication au nom de la paix de l’esprit. Peut-être est-ce le goth en toi qui regrette les élans Sisters Of Mercy de Dawnrazor ou la personnalité indéniable de The Nephilim qui extirpait heureusement Fields Of The Nephilim de l’ombre de ses grands frères ténébreux ? Il est vrai qu’un album qui héberge des "Moonchild" et autres "Last Exit For the Lost" ne peut qu’être un étendard ultime pour les musiques sombres. Mais il y a les incroyables "For Her Light" et "(Paradise Regained)" ici pour satisfaire ton penchant pour le "floor moping" non ? Seraient-ce les intrigantes saveurs dub de "Submission", titre miroir de l’excellent inédit "Psychonaut" publié l’année d’avant ou les élans plus "commerciaux" de sa contrepartie, "Sumerland (What Dreams May Come)" ? Je ne peux croire que la présence d’Andy Jackson à la production soit le frein à cette sixième boule jaune : son travail avec Pink Floyd (certes, la période la plus "mainstream", m’enfin, The Wall quand même !) offre une amplitude sonore que jamais le groupe n’avait atteint jusque lors, et les incursions en terres progressives délivrent ce que je considère personnellement comme le graal des Fields, le sublime diptyque "Wail of Sumer" / "And There Will Your Heart Be Also" où rien de moins que l’habillage sonore de l’immortalité. Mais bien évidemment, c’est le mélancolique en moi qui fait résonner cette sixième boule (chacun son truc, hein, certains s’ouvrent les chakras, moi je file des boules) et la perception d’un album est avant toute chose subjective. Il n’y a peut-être pas d’explication après tout et cela, mon cher Shelleyan, est d’une importance relative au regard de ta contribution à nos genres favoris : à l’instar de ce chef-d’œuvre qu’est Elizium, la gratitude et le respect qu’elle m’inspire ne sont pas de vains mots. "To the Blue Woods We shall Go" my friend. Aux 5000 suivantes !

note       Publiée le vendredi 22 mars 2024

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Note moyenne        29 votes

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Avec plaisir, ma couille.

@Flatou : bon bah le bootleg a ses moments, le son est surprenamment bon, c'pas dégueulasse pour un putain de live avec des vilains bruits de gens sans instruments dedans (bien sûr Earth reste inégalé).

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

C'est fort aimable à toi, de laisser cette boule à ceux qui en ont besoin.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Je doute que ce bootleg vaille Earth Inferno (le disque à cause duquel je ne peux suivre ce brigand de Marco jusqu'à la note maximale, car malgré la fluidité et l'ambiance fantastiques d'Elizium je reste trop attaché à l'Antre live et à The Nephilim)... Mais j'vais me laisser tenter par le Birmingoth, Flatoche.

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In the flat field Envoyez un message privé àIn the flat field

Je me permets de recommander le bootleg Memoriam, qui contient de sacrées perles (Wail of Sumer, And There Will Your Heart Be Also, Psychonaut...), live à Birmingham le 04/10/1990.

Message édité le 24-03-2024 à 23:05 par In the flat field

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Sam Hall Envoyez un message privé àSam Hall

Avec The Nephilim, cet album est un sommet, riche et envoutant, qui s'éloigne des chemins balisés du genre pour s'ouvrir vers d'autres horizons. 6 bouboules sans problème.

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