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Solitude Aeturnus › Into the depths of sorrow

8 titres - 47:43 min

  • 1. Dawn of Antiquity (a Return to Despair)
  • 2. Opaque Divinity
  • 3. Transcending Sentinels
  • 4. Dream of Immortality
  • 5. Destiny Falls to Ruin
  • 6. White Ship
  • 7. Mirror of Sorrow
  • 8. Where Angels Dare to Tread

informations

Dallas sound lab.

line up

John Perez (guitares), Lyle Steadham (basse), Robert Lowe (chant, claviers), John Covington (batterie), Edgar Rivera (guitares)

chronique

Difficile de parler de heavy/doom metal sans évoquer Solitude Aeturnus. Beaucoup se cantonnent en effet bêtement à Candlemass, tout en occultant bon nombre de formations, dont la plus dramatiquement sous-estimée à mon sens est donc Solitude Aeturnus... Pourtant ce premier album, franchement, voilà bien une petite perle du genre. L'album que seul les débuts d'un genre peuvent aporter car il apporte à lui seul fraîcheur, créativité, spontanéité et feeling. S.A propose donc un doom très influencé par le heavy 80's : riffs décharnés alternent avec accélérations enlevées et autres solos de guitar-hero (ah john Perez ça c'est du soliste). On pense bien évidemment au "Nightfall" de Candlemass, bien que cela soit un peu réducteur ("Transcending sentinels", "Dream of immortality"). Il existe chez S.A une homogénéité que n'avait pas Candlemass à cette époque. Les morceaux coulent de source, riches et variés avec leurs structures tordues qui se permettent même le luxe de coller quelques refrains qui marquent, l'ambiance morne et désolée plane tout du long de cet album. Cette atmosphère désespérée qui recouvre le disque, il faut bien l'avouer c'est en grande partie à Robert Lowe qu'on la doit. Je me demande si ce type a déjà mal chanté une fois, tellement tout paraît naturel. Ses lignes de chants sont impeccables, il évite l'écueil vibrato d'un Messiah et se contente simplement de chanter ses souffrances avec une impression de vérité assez prenante ("Mirror of sorrows" c'est vraiment quelque chose). Comme partout ailleurs sur ce disque, tout tombe sous le sens, Lowe manie parfaitement les changements de parties plutôt doom ou heavy. Bref, le disque leçon. Difficile d'utiliser autre chose que de superlatifs de toute façon pour cet album. Du riff heavy en veux-tu en voilà, des arrangements en tous sens, des solos éblouissants, un chanteur exceptionnel (et encore il ne fera que progresser), des compos intemporelles... Pourquoi pas 6 ? Parce qu'il y a tout de même quelques baisses de tensions ("Where angels dare to tread" notamment), et surtout parce que je trouve que le groupe propose une sorte d'amélioration de ce qu'a déjà fait Candlemass, et il me semble difficile de fait d'y adjuger 6... Et qu'est ce que je m'emmerde à justifier la note, écoutez-le, vous ne pourrez pas le regretter.

note       Publiée le lundi 23 juillet 2007

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    commentaires

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    Pohjola76 Envoyez un message privé àPohjola76

    Il est vrai que cet album est celui dans lequel l'influence de Candlemass se fait le plus sentir... Mais, comme le chroniqueur le souligne bien, c'est magistralement composé et interprété et l'on sent que Solitude Aeturnus a de la réserve pour affirmer son style ce que le groupe ne manquera pas de faire sur les albums suivants ! De vrais chefs d'œuvre injustement méconnus dans nos contrées...

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    Fryer Envoyez un message privé àFryer

    Haunting the Obscure sur Through the darkest hour, c'est un gros plagiat de Burning Saviour de Pentagram. Même rythme, même structure.

    heavydevy Envoyez un message privé àheavydevy

    Through the darkest hour est FABULEUX et je pèse mes mots.Et ce premier album est clairement juste derrière.Tous les titres sont mémorables et il y règne une ambiance morne et à la fois épique qui est unique.Les musiciens sont excellents,mention excellente à la paire de gratteux (putains ces solos !) et Robert Lowe était déja bien impressionnant de feeling et de puissance !

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    empreznor Envoyez un message privé àempreznor

    Qu'est ce qu'elles manquent les autres chroniques... Moi c'est Through the darkest hour qui met tous les autres d'accord, mais celui-là vient juste après.

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    Møjo Envoyez un message privé àMøjo

    Wouhou, j'ai mis du temps à me le procurer celui-ci parce que je suis moyennement fan du suivant (la faute à la prod qui a mal vieilli?) mais faut croire que je n'aurais pas du me poser tant de questions tant il envoie. Bien heavy et brut de décoffrage ! Robert Lowe y est carrément impérial.

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