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Séries télé

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saïmone › samedi 30 juillet 2016 - 10:54
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Je (re) tente twin peaks, avec les conditions - c'est à dire dans l'ordre et avec une qualité > VHS

ok les deux premiers épisodes ça calme...

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born to gulo › samedi 30 juillet 2016 - 11:03

@Raven : haha, Oscar limite sur la fin je commence à le trouver plus sympathique que les autres - bon, à part Pacey qui est à peu près stable sur toutes les fréquences du pathétiques mais jamais antipathique, même quand il se décide enfin un peu à péter les plombs. Lui je sens que ça va être le défi, de réussir à me le rendre odieux à un moment.

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(N°6) › samedi 30 juillet 2016 - 20:08
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Ayé, terminé la saison 1 de The Affair. Bon, faut reconnaître un tout petit défaut si on veut chipoter, c'est que une fois abandonné le principe du témoignage discordant, il n'y a plus de raison narrative d'avoir des points de vue différents sur les scènes en communs. Et on parle pas de simples différences de ressenti mais de différences factuelles. Du coup la liberté prise avec le principe, tenu sur le fil dans les premiers épisode, fait que oui, ça tourne au système, d'autant plus quand une scène avec le flic "tou seul" fait irruption dans une des deux parties. Mais bon, cette (toute petite) réserve mise de côté, rien à dire, ça monte bien en puissance jusqu'aux derniers épisodes, c'est super bien écrit, les perso principaux sont riches et les acteurs sont tous très bons (ah ah, c'est vrai que Oscar il fait un peu perso de Farrelly maintenant que tu le dis mon chouca). Allison survole quand même un peu le cast (bon, je conçois que c'est peut-être simplement un regard qui m'en rappelle un autre, doublé de cette chevelure carmin). Saison 2 dans la foulée.

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cyprine › samedi 30 juillet 2016 - 22:15

dans la saison 2 on passe à la double narration + versions des conjoints (qui comptaient pour des prunes jusque là). Helen gagne des points, à mes yeux... cette fille unique d'ultra-riches qui tient une boutique bobo et qui refuse de tomber dans une vie facile, celle qu'elle avait déjà refusé à 18 ans, uniquement parce ce qu'elle avait réussi à construire s'est effondré. Elle souffre et se remet en cause, moins prévisible que dans la première saison.

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cyprine › samedi 30 juillet 2016 - 22:30

Solitude ***

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Raven › dimanche 31 juillet 2016 - 01:22
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"SPOILS (?)"

@Gulo: Cole est bien pathétique oui, au sens pur du mot, cette version pub timberland du Pacey est très bien, et avec cette face de ionf comme base c'en est presque miraculeux; saison 1 un perso limpide (comme Helen) malgré la révélation sur ses activités internes, et puis là j'en suis au 2e épisode de la saison 2 et je me dis qu'il demande qu'à s'épanouir, dans la haine comme dans l'amour, il peut pas etre que ce brave gaillard juste bon à ronchonner dans sa barbe de deuil et cocufiage, je sens -j'espère - qu'il va devenir plus dense et rejoindre - avec Helen - le centre névralgique du duo volage pour former un quatuor + complexe (sans parler de toute la trame rurale avec la famille poney, peut etre encore moins clean que ça malgré la première couche de vernis enlevée par le scénario, je sais pas comment tu sens le truc mais tout ça sent bien le purin malsain qui demande qu'à être retourné non ?- surtout du coté de la mère)...et en effet le système des points de vue s'étoffe et c'est bien - l'évolution de cette série est naturelle, toutaf d'accord avec ton post plus haut - d'ailleurs je l'attendais un peu sur la fin de la première saison en vérité, cet ajout des versions époux, qu'on voie un peu les choses du côté bafoué, peut-être un peu las du ping-pong entre Alison et Noah...

@Cyp' : dans la s1 Helen en même temps vu qu'on la voyait surtout du point de vue usé et pas très fin du Noah il faut bien dire, donc un peu comme un vieux cocker qui traine la patte et qui sent plus très bon, rien à voir avec la serveuse allumeuse toute fresh avec une bouche capacitante et des jambes waow, ben je réalise ça que maintnant mais du coup elle pouvait en toute logique pas trop etre montrée autrement que comme l'enquiquineuse tue-l'amour qui attend d'avoir ENFIN un écrivain à succès à la maison, + le cliché de la femme qui a fait son office et fait plus envie. Là-dessus, pareil que toi je sens qu'elle va marquer, pis rien qu'avec le boulet de compète qu'elle s'est dégoté avec le consentement mielleux de sa perruche de mère, c'est vrai que t'as envie de la voir triompher un peu, mais ne pas etre qu'un personnage-miroir de Cole avec 4 mômes (ouh, mais c'est qu'on devient exigeant avec cette série !)

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born to gulo › dimanche 31 juillet 2016 - 09:24

Oui, les personnages s'épaississent pas juste pour mieux servir l'hypothétique paire principale, qui devient de moins en moins principale. Je t'épargne le couplet attendu comme quoi "c'est comme la vie" et tout ça, mais bref, je trouve super bien fait (peu m'importe comment, je suis un spectateur pop-corn) la façon dont peu à peu on s'articule autour de l'affaire, de plus en plus loin de l'affaire et en même temps toujours en son cœur, à moins qu'on ne réalise que l'affaire n'est pas celle qu'on croyait, dont ils la déplacent subrepticement vers quelque chose de beaucoup moins climax et précis dans le temps, et qu'on se laisse bien volontiers emmener son intérêt où ils nous emmènent.

Bon, j'en suis pas encore à m'intéresser à Whitney non plus, ça va, je garde ma liberté sapristi.

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Raven › dimanche 31 juillet 2016 - 11:29
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"Whitney, plus de poney !"

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(N°6) › dimanche 31 juillet 2016 - 12:42
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Guts of The Affair Fan Club. Ah ah ah, les petits filous qui vous collent un Part 2 sans identité puis Helen trente secondes après. Bon, j'avoue que ma première réaction c'est "Bah oh eh ! Rendez-moi la roussallison !!!!" mais bon on voit aussi que ça permet d'élargir le cercle narratif de façon naturelle au fur et à mesure que son centre de détermination (comme dirait l'autre) se déplace, où plutôt se dévoile de plus en plus. Comme les sauts temporels assez flous prennent maintenant une clartée de plus en plus évidente. Comme une image qui se construit alors qu'on s'en éloigne. C'est très très bien foutu. Bon mais quand-même me laissez pas trop sans Allison !! (la vieille mère est tellement imbuvable, on aurait envie de la brancher rien que pour la débrancher)

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(N°6) › dimanche 31 juillet 2016 - 16:26
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Guts of Spoilers.

Vu l'épisode 2.2, ah mais d'accord, donc du coup ça va me servir de prétexte pour en enquiller deux par jour ce nouveau découpage en quatre. Merci la prod. Dis-donc, c'est vraiment Cole la déglingue...

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cyprine › dimanche 31 juillet 2016 - 22:51

attendez de voir un certain épisode, qui aurait pu servir de clip à Venom sous barbiturique :

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(N°6) › lundi 1 août 2016 - 19:57
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Stop fucking teasing me !

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(N°6) › mardi 2 août 2016 - 00:57
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Twin Peaks, Saison 2, Episode 7.

On voit quand c'est Lynch qui réalise. Je trouvais déjà qu'il y avait, dans les vingt premières minutes, des moments incroyables où rarement l'évantail du grotesque avait été utilisé à de telles fins avec autant d'ingéniosité, aussi bien dans le comique que dans le flippant, voire les deux à la fois (Leo, Nadine).

Mais les vingt dernières minutes. Et pourtant on sent bien, avec Lynch, ce qui va nous tomber sur le coin de la gueule. C'est comme un mauvais pressentiment. Il n'est jamais question de surprise. J'ai pas été bouche-bée devant mon écran comme ça depuis des années je crois (sans spoiler une série de 25 ans, dès fois que je serais pas le seul, et on ne l'est jamais vraiment). Je me suis vu en arrêt, la bouche ouverte, les yeux équarquillés devant ce dernier quart-d'heure hallucinant. Il avait atteint aux plus terrifiants moments de Mulholland Drive (d'ailleurs les moments comiques surréalistes et grotesques qui précèdent m'y avait déjà fait penser). Et ça en sachant pertinement qui avait fait quoi. J'avais pas besoin d'une confirmation, mais c'est bien le plus grand (lui-même jouant un très drôle enquèteur du FBI sourdingue dans l'épisode précédent). Allez dormir tranquille après ça…

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Rastignac › mardi 2 août 2016 - 04:21
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cauchemar très intéressant twin peaks, me rappelle certaines siestes fructueuses. J'ai lu dernièrement des chroniques de Thiellement à propos de cette série, et à l'entendre dire c'est bourré de références "spirituelles" - et à y regarder de plus près avec le guide en question sous la main, ça se tient (de la théosophie, du new age, des histoires de doppelgänger, des koan à bûche, du tibet sur un tableau et des loges secrètes, etc.). Enfin, un texte très érudit cette critique, qui si je me souviens bien rappelle le propre remodelage de toutes ces thématiques par Lynch, créant ces histoires de héros se brûlant les yeux devant l'épaisseur du côté obscur de la force comme dirait le nain qui danse, enfin, le martien vert qui parle à Luc Courtleciel comme un allemand en mettant les verbes à la fin des phrases.

Ici, je me décharge le cerveau avec under the dome. Même principe que "Jericho", sauf que là les personnages ont tous leur "part d'ombre", adaptation de bouquin de S. King oblige ; et comme dans nombre de ses livres, il y a toujours cette clé tenu par des adolescents qui font basculer le monde en se découvrant des trucs paranormaux. Une grosse part de moments cucul la praline, des personnage stressants souvent (la copine du brun un peu pinpin qui doit hurler comme Yamatsuka Eye une dizaine de fois par épisode, ça vrille) mais aussi une narration qui me tient comme un bon roman de gare les mollets posés sur une pierre au fond d'une décharge de pneus à Palavas la flotte, environné de sangsues volantes sortant d'un frigo maudit posé par un clown psychopathe mais arachnophile. J'attend un happy end complètement glucose, avec un triomphe du bien contre le mal digne d'un feu d'artifice arc en ciel.

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(N°6) › mardi 2 août 2016 - 10:54
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Je dois être un Lynchien déviant, n'ayant jamais été intéressé le moins du monde par toutes ces analyses pleines d'érudition et de décryptage de code. Je ne doute pas de leur valeur, mais pour moi c'est de la sauce interne qui ne concerne que ceux que ça concerne. En d'autres mots, et c'est pourquoi Lynch est grand, il n'est pas nécessaire de savoir quoi que se soit pour être bouleversé profondémment par ce qu'il fait. Il n'y a aucune mesquinerie, aucun étalage culturel (l'horreur un peu) chez lui.

Thiellement, je ne doute ni de son immense érudition (un truc qui honnêtement ne me concerne pas non plus, l'érudition) ni de ses qualités d'écriture et de réflexion, mais j'ai souvenir d'une interview par ses soins de Trey Spruance il y a des années. Je n'avais pas compris un strict mot de ce dont ils parlaient. Pas un strict mot. Du coup je m'étais trouvé complètement exclu de l'entretien (c'était un mag musical pourtant, donc accessible à priori), limite senti complètement con et inculte, au point que quasiment je m'étais demandé si j'avais raison ou non d'adorer Secret Chiefs 3 du coup. Bon, ça n'a pas duré, je me suis dit que j'en avais rien à foutre et que c'était pas grave, et que c'était la musique pour elle-même qui comptait. Mais j'avais trouvé ça assez violent comme sensation.

Mais oui, l'étalage d'érudition de ce genre, ces analyses poussées d'hyper-spécialistes qui décryptent la moindre parcelle d'image me saoûlent très vite en général. C'est une approche qui ne m'intéresse pas beaucoup, je la trouve bien souvent excluante quand elle tartine des connaissances "occultes" et surtout si elle prétend montrer que c'est ça qui fait la richesse du truc, ce qui n'est absolument pas le cas pour moi. J'avais bien aimé une déclaration de Despleschin (si si) quand il avait dit que ses films étaient pas pour tout le monde, mais qu'ils pouvaient être vus et compris et appréciés par n'importe qui, que les références "culturelles", qu'elles soient saisies ou non, ne changeaient rien et que c'était mesquin et petit d'écraser le spectateur là-dessous.

Bon, je sais pas pourquoi je dis tout ça. Sans doute que j'ai jamais digéré cette interview de mon groupe préféré, où je me suis senti tout minable de ne rien avoir compris (et donc rien appris), et en colère d'être exclu de cette façon.

Bref, Twin Peaks est immense.

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Klarinetthor › mardi 2 août 2016 - 12:17
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Bah niveau cine il a l'air de toucher quand meme Thiellement, c'est de la qu'il "vient", qu'il a le plus bossé; niveau musique il est pas specialiste et a plus un regard de monteur de non-musicien et de non-musicologue; et on a parfois l'impression que la musique est "secondaire" par rapport a ce qui l'entoure (en particulier pour ses articles sur les SC3, qui peuvent se rapporter au contenu spirituel, aux clés presentée par Spruance sur webofmimicry.com). Effectivement en mettant les pieds dans une discussion sur la gnose, ca doit un peu interpeller. Je te conseille de lire Pop Yoga, vraiment, pour decouvrir son monde et sa diversité - ca parle autant de Lowry, Pynchon et Dick que de Zappa, Patton et Spruance ou de Lynch, Von Trier ou Lindelof. Perso les videos musique que je connais bien de lui sont tres bitable, que ce soit celle avec les ptits jeunes de je ne sais plus rock magazine machin, ses interventions sur Zappa ou a la tele sur Gainsbourg.

Entamage de GoT saison 6, j'ai quand meme bouffé les 5 premieres en 3 semaines, c'est un peu dur aux moments creux. Mais cette fin de SE5, pfff... L'attaque des zombies est pas mal mais perso c'est ce dernier episode, epuré, qui m'a soufflé; un des plus beaux. Stannis qui perd tout en un jour, et Cercei qui se purifie... j'aime autant les details de cette serie que je peux detester certains aspects generaux, sur lesquels je reviendrai certainement.

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(N°6) › mardi 2 août 2016 - 14:47
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Y a une vidéo d'1h30 d'analyse d'Antechrist. Se serait du masochisme de ma part…

Spoiler of Darkness : ah… Helen la déglingue qui chante du Lucinda Williams. Plus ricain, tu meurs. (du coup sur Youtube, t'as des "The Affair brought me there" sous les vidéos de "Changed the Locks")

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Arno › mardi 2 août 2016 - 14:48

Une question... puisqu'on est dans les séries mythologiques. Ça se laisse revoir "Lost" ? Sachant que j'avais adoré (J'attendais la diffusion TV en VF chaque semaine avec impatience et angoisse... Je sais bien qu'on ne regarde plus les séries comme ça maintenant...). Je me souviens d'une saison 1 fabuleuse. Même si je n'ai jamais vu le premier épisode. Et d'une saison 2 absolument barbante mais indispensable... Le reste, je n'ai rien compris, mais j'étais fasciné.

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dimegoat › mardi 2 août 2016 - 15:04
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Argh, ne parlons pas de Lost! je vais encore avoir envie de regarder le Chronologically Lost et abandonner encore une fois.

Lost (dans un sens ou l'autre) demeure dans ma liste des "à revoir" (Pour l'instant je n'ai revu que les Sopranos). Je ne sais pas si ça vieillit bien comme série. Pour l'avoir découverte comme toi au fil de l'eau dès le départ, il y a sans doute un risque de briser la nostalgie et de voir davantage les énormes défauts de la série.. Comme quand j'ai revisionné Jayce et les Conquérants de la lumière à 20 ans...
EDIT: voilà, c'est malin, je suis en train de jeter de nouveau un oeil à ça pour préparer un futur revisionnage: http://www.cracked.com/blog/108-answers-to-losts-supposedly-unanswered-questions/

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Klarinetthor › mardi 2 août 2016 - 16:40
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Bien sur que ca se re-regarde, c'est meme fait pour ca; a quoi ca servirait de faire 200 heures de tele avec des passages obscurs et de references litteraires, religieuses a la pelle si ce n'etait pour qu'on creuse la glaise de plus en plus.

Et puis Ben est le plus cool sur l'Ile; personnage central en plus. Raison de plus pour voir et revoir les saisons 2, 3 et 4 au moins.